Des virus, ailleurs dans l'Univers ?
Et si les virus existaient ailleurs dans l’Univers ?
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Selon
Slate.fr dans un article paru en 2018, « partout où il existe des traces de vie, l’existence de virus est possible », or beaucoup de pays orientent leurs recherches vers la présence d’exoplanètes, semblables à notre bon vieux « Vaisseau spatial », qui pourraient abriter des formes de vie, pas uniquement pour essayer de mieux comprendre comment la nôtre, de vie, s’est formée sur Terre il y a des milliards d’années, mais aussi pour – peut-être un jour – y envoyer un vaisseau spatial construit par l’homme avec à son bord, des robots (intelligence artificielle) voire, des humains. Les ingénieurs de chez Space X, comme ceux de la Nasa et dans bien d’autres pays sont sur cette trajectoire, tandis que partout – quasiment – dans le Monde et depuis officiellement la fin 2019 en Chine, mais depuis mars en France et partout ailleurs dans le monde, le COVID-19 – ou SRAS-COV-2 – fait rage et contraint plus de la moitié de la population mondiale au « confinement » strict, avec limitation des déplacements aux cas rigoureusement encadrés par la loi, aux « gestes-barrière », et qu’au moment de la rédaction de cet article, le monde compte plus de 200 000 morts de ce coronavirus, autre nom de cet agent pathogène mortifère et particulièrement virulent !
les virus sont-ils nombreux sur Terre ?
Toujours selon la même source, les virus atteindraient sur notre planète, un nombre absolument faramineux, de l’ordre de 10 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000 !
Ils seraient donc 10 fois plus nombreux que tous les organismes cellulaires sur Terre, et en plus grand nombre dans les mers et océans !
à quoi certains servent-ils ?
Contrairement à certaines « idées reçues », les virus ne seraient pas tous ces ignobles et étranges créatures (vues au microscope électronique ) – redoutables prédateurs de l’homme – mais ils auraient permis à des organismes de s’adapter à de nouveaux environnements, en modelant de très nombreux « écosystèmes ». Ainsi par exemple, certains virus, en s’insérant dans des organismes qu’ils ont colonisés, auraient parfois permis à ces derniers de survivre là où, sans eux, ils n’auraient pas pu le faire.
Par exemple, là où des cellules non infectées peuvent mourir si le soleil est trop puissant, des « bactériophages » qui les infectent pour se protéger, protègent également l’organisme infecté. En outre selon
Slate.fr les cellules infectées par des virus produisent des gênes qui contribuent à hauteur de 5% à l’émission d’oxygène sur Terre !
pourquoi l’ « astrobiologie » s’y intéresse-t-elle ?
Elle s’y intéresse, et entre autres la Nasa s’y intéresse, parce qu’elle évoque l’hypothèse -non encore vérifiée – selon laquelle il aurait existé, bien avant l’existence des cellules, un « monde des virus » sur notre planète, avant qu’ils ne deviennent ces « parasites intracellulaires » avec l’apparition des bactéries et autres proies. Nous savons en effet que l’ARN, matériau génétique constituant certains virus (comme l’actuel SRAS-COV-2), est apparu
avant l’ADN. Ces études sur l’exitence de virus ailleurs dans l’Univers permettent donc de mieux comprendre comment est apparue la vie sur notre planète.
si des virus existent ailleurs dans l’Espace, y serions-nous « préparés » ?
La pandémie actuelle du COVID-19 et l’hécatombe qu’elle implique, en particulier chez les personnes vulnérables, en mauvaise santé ou âgées fait « froid dans le dos » ; penser que demain, l’homme pourrait se trouver confronté, dans l’Espace, dans un vaisseau spatial, ou en-dehors de ce dernier sur un autre « sol » que « terrien », qu’il soit lunaire ou marsien, inquiète tout autant lorsqu’on mesure à quel point l’humanité se montre difficilement capable de comprendre les mécanismes d’attaque de virus mortels comme celui qui sévit actuellement, et montre énormément de difficultés à « réagir efficacement en temps opportun » à la fois aux « mesures de protection » et aux « mesures de soins » ! On a en effet peine à imaginer l’avenir de l’humanité ainsi confrontée, dans l’Espace, à un « virus inconnu », et « extra-terrestre », qu’il serait incapable d’étudier, et dont il serait tout autant incapable de se protéger efficacement, ou d’en contrer les effets dévastateurs, faute de remèdes appropriés !
© cdjf-casav.com (Didier BROCHON)
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