Quand la liberté tue la liberté.....
Les médias se sont fait l'écho de la mise au point aux Etats Unis, à l'instigation du Gouvernement américain et à grands renforts de milliards de dollars, d'un programme baptisé "commotion", programme de connexions entre PC ou appareils mobiles de type smartphones, sans passer par le réseau Internet, et donc sans risque d'interceptions.
Ces recherches, on s'en doute, sont avant tout à visées militaires, afin de pouvoir déjouer les interceptions et traques des services secrets de tous bords, et de pouvoir continuer à communiquer, voire se transmettre des données capitales, même avec les systèmes de captures, piratage, ou brouillages de données actuellement existants.
Mais ce serait aussi, l'information est à mettre au conditionnel, une application facilement installable, transportable et transférable sur et à partir de n'importe quel smartphone par exemple. De là à dire que le commun des mortels pourrait l'utiliser, il n'y a qu'un pas, mais nul ne sait encore à quelles conditions.
Toujours est-il que c'est, paraît-il, après avoir fait le triste constat que la Toile n'était plus une "zone libre", mais qu'elle était au contraire en permanence observée, que les informations y étaient en permanence capturées et détournées (souvent à l'insu des utilisateurs), que l'idée est née de créer en somme, sur une autre technologie que celle d'Internet et qui s'appelle le système du "filet", ou mesh, un nouveau mode de transmission universel indépendant, sans aucun point d'accès centralisé aisément neutralisable, et dans un environnement entièrement sécurisé.
Indépendant, oui... mais jusqu'à quand ? C'est la question que l'on peut se poser, après avoir déjà constaté qu'Internet n'étant plus un gage de liberté, cette dernière avait fini par "s'auto-détruire". N'en sera-t-il pas de même un jour, de ce circuit d'inter-communications indépendant ? Il est permis de penser que oui, le Gouvernement Iranien ayant déjà annoncé qu'il travaillait à un projet similaire et au moyen d'en contrôler l'application.
Gageons simplement que, dans un premier temps, et si réellement cette nouvelle technologie "mesh" voit le jour et est mise à la disposition du grand public, elle constituera au moins pour un temps, un obstacle de taille pour les hackers et pirates de tous bords et de toutes confessions, qui ne pourront pas facilement infecter les liaisons.
Mais ce n'est pas là le moindre des paradoxes, pour des appareils (PC, téléphonie et internet mobile, smartphones) supposés multiplier les possibilités de contacts et d'échanges de communications pour les rédacteurs, de se voir "réduits au silence" ou du moins, contraints d'opérer par des voies détournées pour échapper, sinon à la censure et aux coupures, du moins aux écoutes et captures indiscrètes.
(copyright CDJF-CASAV ; rédacteur ; web-redacteur)
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